Plusieurs professeurs n’en reviennent pas. De son côté, le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique (Segec) assure qu’il “y a eu un problème”.

La fin d’année arrive à grands pas. Dans les écoles fondamentales catholiques, des évaluations standardisées mesurent le niveau de maîtrise des apprentissages en fin de 2e et 4e primaires ainsi qu’en dernière année pour des matières qui ne sont pas évaluées au CEB.

Les enseignants ont bien reçu les évaluations interdiocésaines, mais un détail les a fait tiquer. “Chaque exemplaire est emballé dans du plastique ! Et on sensibilise les enfants au suremballage, bel exemple !”, dénonce une institutrice à la réception des tests en néerlandais et en religion des 6e primaires.

Les professeurs de 2e et 4e primaires font le même constat. “C’est une aberration écologique et logistique. Quelle perte de temps avant l’épreuve ! Il faut ouvrir chaque paquet pour vérifier que nous avons bien les fichiers car certaines années, il y a des erreurs d’impression”, commente Morgane (prénom d’emprunt) qui questionne ce choix.

Cette années, les professeurs ont reçu chaque copie emballée dans du plastique.

C’est pareil pour le CESS. Chaque année, je jette des dizaines de pochettes et de languettes en plastique. Alors que l’année passée, le thème portait sur les militants écologistes qui essayaient de sensibiliser la population aux enjeux climatique…”, renchérit Cécile qui enseigne en 6e secondaire. “Je suppose que c’est pour une question pratique et de sécurité pour éviter des fuites, mais on pourrait les emballer dans des enveloppes en papier.”

En primaire, les autres années, tout était réceptionné dans un seul grand emballage. Contacté, le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique (Segec) ne masque pas son étonnement. “Ce n’est pas la commande du Segec. Il y a eu un problème et ce n’est pas acceptable. On ne cautionne pas ce choix et on investigue auprès de nos fournisseurs pour savoir si c’est à l’impression ou à l’envoi que ça a posé problème car on avait demandé de faire attention à cet aspect”, réagit le porte-parole Arnaud Michel.

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