Face à la pénurie d’enseignants et au déclin des performances scolaires en Flandre, la ministre de l’Enseignement Zuhal Demir a écrit à quelque 7.100 enseignants proches de la retraite.
a ministre flamande de l’Enseignement Zuhal Demir en appelle aux sentiments, face à la perte de performance des écoles du nord du pays et au manque d’enseignants. Elle a envoyé un courrier à environ 7.100 d’entre eux, qui approchent de leur pension, pour leur demander de rester actifs après cette échéance.
Enseigner est « le plus beau métier » du monde, assure-t-elle dans cette lettre, où elle évoque un retour aux « Années d’Or », quand la Flandre était « au sommet de tous les classements » : « Votre rôle dans l’avenir de notre enseignement et le retour aux Années d’Or ne peut être sous-estimé (…) Nous avons besoin de vous », adresse-t-elle à ces enseignants.
La ministre liste ensuite les différentes possibilités de rester impliqué après sa pension : en tant que coach pour de jeunes collègues, pour quelques heures de cours, ou comme expert en remédiation. Si les enseignants s’engagent, « nous ferons tout pour que ce soit possible ».
Une crise difficile à résoudre
Selon elle, beaucoup d’enseignants en fin de carrière ont envie de rester actifs d’une manière ou d’une autre, mais ne savent pas comment s’y prendre pour éviter une mauvaise surprise sur le plan financier. Cette lettre est censée les aider.
Elle reconnait que cela ne résoudra certainement pas la pénurie d’enseignants, mais « ce n’est pas l’objectif », précise-t-elle dans un podcast du quotidien HLN. A ce sujet, il y a « une concertation sociale en cours ».