Les universités et Hautes écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles posséderont plus de liberté pour fixer eux-mêmes les périodes d’évaluation a annoncé la ministre-présidente en charge de l’Enseignement supérieur, Elisabeth Degryse.
Les établissements d’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles jouiront à l’avenir d’une plus grande liberté pour fixer eux-mêmes les périodes où ils organisent leurs examens et évaluations.
À l’heure actuelle, le décret en vigueur impose à ces établissements d’organiser systématiquement leurs évaluations à la fin de chaque quadrimestre, soit en janvier et juin, sauf exceptions.
L’idée d’introduire cette plus grande souplesse émane des acteurs de l’enseignement supérieur eux-mêmes.
Ces acteurs, qui réfléchissent depuis des années déjà à une réorganisation des rythmes académiques dans l’enseignement supérieur au sein de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (Ares), viennent de déposer cette proposition qui ne porte que sur les seules périodes d’évaluations.
Une mise en œuvre rapide ?
Interrogée lundi en commission du Parlement, la ministre-présidente en charge de l’Enseignement supérieur, Elisabeth Degryse (Engagés) a annoncé vouloir « rapidement » mettre en œuvre la mesure avancée. Un projet de texte sera ainsi soumis prochainement à la table du gouvernement, a-t-elle précisé.
« Nous souhaitons autoriser ces changements de pratique et les tester grandeur nature », a commenté Mme Degryse en réponse à une question de la députée Valérie Dejardin (PS).
« Cette modification est fondamentale car elle déverrouille le calendrier pour permettre aux établissements de gérer leurs rythmes d’apprentissage », a ajouté la ministre-présidente.
Sous la précédente législature, les acteurs de l’enseignement supérieur (universités, Hautes écoles, représentants étudiants, des personnels…) avaient entamé un vaste chantier afin de modifier profondément les rythmes académiques (périodes de vacances, périodes d’apprentissages, périodes d’examens…) mais sans jamais parvenir à se mettre d’accord.
Mme Degryse a toutefois précisé lundi vouloir poursuivre la concertation sur ce vaste chantier avec les acteurs dans le cadre du nouveau décret ’parcours de l’étudiant’ qu’elle voudrait voir entrer en vigueur dès la rentrée académique 2026-2027.