Glatigny sur les coupes budgétaires dans l’enseignement : « C’est peu vraisemblable que quelqu’un vienne à notre rescousse »- Le Soir

La ministre de l’Enseignement était l’invitée de la matinale de Bel RTL ce lundi matin, alors que l’enseignement traverse une grève générale en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Alors que l’enseignement est en grève générale ce lundi, la ministre de l’Enseignement Valérie Glatigny (MR) s’est exprimée au sujet des coupes budgétaires ce matin sur RTL. « Si on ne veut pas toucher aux salaires, ni à l’indexation de ceux-ci, ce qui est une priorité pour nous, il faut bien pouvoir prendre d’autres mesures pour faire face au déficit », déplore Valérie Glatigny.

Le budget de l’enseignement représente environ 8 milliards d’euros pour l’enseignement obligatoire, et 9 milliards avec l’enseignement supérieur. 85 % de ce budget étant dédié aux salaires des enseignants.

Le déficit budgétaire de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles s’élève actuellement à 1,5 milliard d’euros pour l’année 2025. Un montant sur lequel il faut encore payer 350 millions d’intérêts, rappelle RTL. Pour la ministre de l’Enseignement « Si on ne fait rien, ces intérêts vont augmenter à 600 millions. Donc, on va quasiment doubler ce qu’on doit payer sur notre dette. »

«Il ne s’agit pas d’un budget d’austérité»

« On ne peut pas travailler sur les recettes, mais on peut travailler sur les dépenses », appuie Valérie Glatigny, qui précise : « Il ne s’agit pas d’un budget d’austérité comme certains ont pu le dire, puisque nous avons aussi dégagé des moyens nouveaux pour des politiques nouvelles. » « La priorité de ce gouvernement, c’est l’encadrement des élèves et la qualité de l’enseignement », rappelle-t-elle.

Selon la ministre, il n’y aurait pas moyen d’aller chercher de l’argent ailleurs que via ces mesures d’économie : « On peut toujours espérer que Zorro arrive, mais on sait bien que le fédéral est dans une situation compliquée. La Région wallonne vient elle aussi d’annoncer des mesures d’économie. C’est peu vraisemblable que quelqu’un vienne à notre rescousse, parce que la hausse des taux d’intérêt impacte tous les niveaux de pouvoir. »

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *