Après la grève de ce lundi, « QR le débat » revient sur les mesures annoncées par la Fédération Wallonie-Bruxelles dans l’Enseignement. Entre l’ajout de périodes supplémentaires dans l’enseignement secondaire supérieur ou encore la fin de la nomination, les professeurs craignent pour la stabilité de leur emploi et la qualité de l’enseignement.
Des profs de maths qui enseignent le dessin le temps d’une journée, des profs vêtus de noir qui se rassemblent dans les rues, d’autres qui déposent des fleurs en l’hommage « aux collègues disparu », une partie de l’Enseignement était en grève ce lundi. Tous dénoncent les mesures de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Parmi elles, le passage de 20 à 22 heures de cours dans l’Enseignement secondaire sans rémunération supplémentaire, la suppression de la nomination contre l’introduction d’un CDIE, la réforme de la gratuité scolaire ou encore la limitation des DPPR. Des mesures qui, dans l’ensemble, font craindre pour la stabilité de l’emploi des jeunes professeurs.
Malgré une réunion jugée « très constructive » par la ministre de l’Enseignement Valérie Glatigny, d’autres actions sont encore prévues les 24, 25 et 26 novembre.
Pour en débattre sur le plateau, Sacha Daout reçoit Elisabeth Degryse (Ministre-Présidente du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles) (Les Engagés), Valérie Glatigny (ministre de l’Education) (MR), Luc Toussaint (président de la CGSP Enseignement), Roland Lahaye (secrétaire général de la CSC enseignement), Alexandre Lodez (secrétaire général au SeGEC, le syndicat de l’enseignement catholique) et Soline Pegnyemb (représentante du comité des élèves francophones (CEF)).
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