Déjà fragilisé par la pénurie et le sous-financement, le secteur de la petite enfance est pourtant le plus touché par les 4,2 % d’économies annoncées.
Ce mardi 18 novembre, les représentants du secteur de l’accueil de l’enfance — syndicats, fédérations, coordinations et acteurs associatifs – se rassembleront au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour dénoncer les 74 millions d’euros d’économies prévus dès 2026, dont 8 millions liés à la non-indexation des subsides de l’ONE.
De 9 h à 13 h, ils assisteront en nombre à la commission consacrée à l’évolution des places d’accueil en 2024, pendant que des travailleurs et directions de crèches témoigneront de la détérioration des conditions de travail, du risque de fermetures, de la hausse possible du prix pour les parents et du report – voire de la remise en question – du financement du taux d’encadrement de 1,5 pour 7.
Deux rassemblements sont prévus rue Royale : devant le Parlement (8 h 30–9 h 30) et à la Brasserie de la Presse (9 h 30–14 h).

