Valérie Glatigny était l’invité de Maxime Binet ce lundi 13 octobre 2025 dans le « Café sans filtre » sur LN24 et LNradio.
Comme chaque matin sur LN24 et LN Radio, Maxime Binet reçoit dans le « Café sans filtre » un invité afin de débattre des dossiers chauds de l’actualité belge ou internationale. Ce lundi 13 octobre 2025, Valérie Glatigny, la ministre francophone de l’éducation et de l’enseignement pour adulte, est revenue sur la récente coupe budgétaire décidée par les ministres de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Selon Valérie Glatigny, il n’y avait pas d’autre choix que de toucher à l’enseignement car « il s’agit de la plus grosse part du budget dont 85 % sont des salaires. Le pouvoir d’achat des enseignants qui travaillent a été préservé. Ce sont des mesures qui touchent l’enseignement obligatoire mais aucun secteur n’a été épargné. » La ministre s’est voulue rassurante alors que la grogne monte côté enseignant et société civile. « Les économies que nous faisons maintenant serviront à dégager à nouveau des marges et pouvoir réinvestir dans l’école. » Pour Valérie Glatigny, cette décision n’était pas évitable : « Je veux rappeler qu’un salaire de prof sur cinq est payé par de l’emprunt. On dépense plus que ce que l’on a et la situation devient intenable. Il faut qu’on retrouve la maîtrise de notre budget. » Mais l’opposition et le secteur de l’enseignement ne l’entendent pas de cette oreille. Des grèves sont prévues prochainement en réponse aux coupes budgétaires. Face à une question au sujet des mouvements de contestation qui se profilent à l’horizon, la ministre Valérie Glatigny déclare qu’elle « ne fait pas de la politique pour être aimée mais pour prendre des décisions par rapport à l’état de la situation. »